Villes Sauvages

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Série documentaire en Co production avec la maison d’écriture L’arc et la plume
10x26’
Auteurs-Réalisateurs : Philippe Pujol et Anne Sophie Lebon

VILLES SAUVAGES L’ARC ET LA PLUME - SAS TEL : 06 81 34 84 29 1

Série documentaire - 15 épisodes de 26 mn


La série documentaire « Villes Sauvages », destinée à un large public francophone comme à l’international, explore les petites histoires et grands enjeux des 15 parcs péri- urbains existant à travers le monde. Sydney, Rio de Janeiro, Hong Kong, Bombay, Nairobi, Los Angeles, Marseille, Londres, Séoul... tous présentent une singularité et différentes thématiques seront abordées spécifiquement dans chacune de ces mégapoles. Mais un enjeu éminemment contemporain traverse tous les épisodes de la série « Villes sauvages » :
Ces espaces sont des atouts majeurs pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique.

Petites histoires...

Dans la ville bondée de Séoul, un couple âgé quitte son appartement et prend le bus pour rejoindre le Parc national Bukhansan où il se promène un long moment, comme à son habitude. Il se joint à de nombreux autres habitants de Séoul qui font de la randonnée, de l’escalade, pique-niquent et visitent des tombeaux anciens le long des collines de granit et des vallées boisées du parc. Le couple rentre chez lui, revigoré, après des heures d’exercice dans la nature.

À Nairobi, au Kenya, un car d’élèves de la région observe un groupe de rhinocéros noirs paissant au coeur du Parc national de Nairobi, à quelques kilomètres du centre-ville. Le parc, situé aux abords d’une vaste région où des espèces sauvages vivent en liberté, abrite une soixantaine de ces grands mamifères. Ils font partie des espèces en danger critique d’extinction.
À Londres, un ministre arrive délibérément en avance à une conférence de presse au London Wetland Centre, situé au bord de la Tamise. Il prend quelques minutes pour flâner le long de la promenade où un marais de roseaux naturel a été « recréé ». L’ONG, qui a conçu et gère le site, accueille régulièrement ce genre de réunions importantes.
À Rio de Janeiro, au Brésil, un professeur d’université guide ses étudiants le long d’un sentier du Parc national de Tijuca. Alors qu’ils s’arrêtent pour regarder les forêts denses, elle leur explique que ce qu’ils voient est une restauration. Après la destruction des forêts d’origine pour la culture du café, les montagnes se sont érodées, mettant en danger l’alimentation.

A Marseille, un groupe de personnes d’une association d’escalade de Gémenos, une des communes de l’ouest de la métropole, prend l’autoroute A50 qui traverse l’aire d’adhésion du Parc National des Calanques pour se rendre vers les sites d’escalade de Sormiou. Ils sont partis tôt le matin pour repérer le nouveau parcours de voies récemment modifié en concertation avec le parc, afin de protéger les aigles de Bonelli qui se sont installés sur les parois rocheuses pour nicher.

... et grands enjeux

Le phénomène d’urbanisation est la conséquence la plus visible des activités humaines et de ses impacts sur la nature qui, elle, recule. Tout comme les effets du changement climatique, l’urbanisation s’accroit à un rythme vertigineux : aujourd’hui, 54% de la population mondiale vit dans les zones urbaines, une proportion qui devrait passer à 70% en 2050.

Les espaces naturels subissent donc de plus en plus fortement les pressions anthropiques, et les aires protégées situées à proximité des grands centres urbains sont en première ligne.

Filmer la ville au coeur de la nature

Alors, faut-il tous s’enfuir vers les zones les plus reculées de la planète, loin de l’agitation des villes pour profiter des dernières enclaves de nature préservée? Utopie séduisante mais illusoire. Et surtout inutile comme le montrera la série, de ville en ville.
D’abord, ces espaces naturels urbains jouent un rôle fondamentale de régulation. Ils apportent de précieux services et atouts qui préservent la qualité de vie, tout en contribuant au développement économique des villes.

ais surtout, les zones urbaines, grands centres de décision économiques, financiers, médiatiques et points de concentration des institutions éducatives et culturelles, rassemblent usagers, citoyen, électeurs, élites et dirigeants, qui, vivant à proximité de ces aires protégées sont amenés à percevoir de manière plus concrète les enjeux de protection de ces espaces. Et de manière pragmatique, les politiques ont tout intérêt à rester à l’écoute de leur électorat à ce sujet.
Avec 6 milliards d’urbains à 2050, cette cible est fondamentale.
Soutenir le maintien d’aires naturelles protégées à proximité des grands espaces urbanisés permet à la fois de sauvegarder et créer le contact entre l’homme et la nature. Un lien ancestral qui les unie depuis la nuit des temps. Garantir ce lien est une condition nécessaire pour faire de la préservation de la nature une priorité.

A Marseille, un groupe de personnes d’une association d’escalade de Gémenos, une des communes de l’ouest de la métropole, prend l’autoroute A50 qui traverse l’aire d’adhésion du Parc National des Calanques pour se rendre vers les sites d’escalade de Sormiou. Ils sont partis tôt le matin pour repérer le nouveau parcours de voies récemment modifié en concertation avec le parc, afin de protéger les aigles de Bonelli qui se sont installés sur les parois rocheuses pour nicher.

... et grands enjeux

Le phénomène d’urbanisation est la conséquence la plus visible des activités humaines et de ses impacts sur la nature qui, elle, recule. Tout comme les effets du changement climatique, l’urbanisation s’accroit à un rythme vertigineux : aujourd’hui, 54% de la population mondiale vit dans les zones urbaines, une proportion qui devrait passer à 70% en 2050.

Les espaces naturels subissent donc de plus en plus fortement les pressions anthropiques, et les aires protégées situées à proximité des grands centres urbains sont en première ligne.

Filmer la ville au coeur de la nature

Alors, faut-il tous s’enfuir vers les zones les plus reculées de la planète, loin de l’agitation des villes pour profiter des dernières enclaves de nature préservée? Utopie séduisante mais illusoire. Et surtout inutile comme le montrera la série, de ville en ville.
D’abord, ces espaces naturels urbains jouent un rôle fondamentale de régulation. Ils apportent de précieux services et atouts qui préservent la qualité de vie, tout en contribuant au développement économique des villes.

ais surtout, les zones urbaines, grands centres de décision économiques, financiers, médiatiques et points de concentration des institutions éducatives et culturelles, rassemblent usagers, citoyen, électeurs, élites et dirigeants, qui, vivant à proximité de ces aires protégées sont amenés à percevoir de manière plus concrète les enjeux de protection de ces espaces. Et de manière pragmatique, les politiques ont tout intérêt à rester à l’écoute de leur électorat à ce sujet.
Avec 6 milliards d’urbains à 2050, cette cible est fondamentale.
Soutenir le maintien d’aires naturelles protégées à proximité des grands espaces urbanisés permet à la fois de sauvegarder et créer le contact entre l’homme et la nature. Un lien ancestral qui les unie depuis la nuit des temps. Garantir ce lien est une condition nécessaire pour faire de la préservation de la nature une priorité.

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